Tout savoir sur la soudure à la flamme

Guilbert Express

25 mai, 2023
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Soudage à la flamme avec la lampe à souder Express Réf. 531 et son cercoflam

La soudure à la flamme présente de très nombreux atouts. Elle s’adapte entre autres aux usages professionnels, comme aux usages personnels. Le chalumeau s’impose en effet comme un outil précieux chez les particuliers pour effectuer toutes sortes de réparations. Voici les caractéristiques de la soudure à la flamme. 

Les différents types d’utilisation de la flamme pour souder

Les différents procédés de soudage à la flamme se classent en deux catégories : 

  1. Le soudage autogène ou soudage oxyacétylénique, nécessitant une température de plus de 3 000 °C et utilisant 2 gaz ;
  2. Le soudage hétérogène ou brasage qui, lui-même se divise en trois catégories, utilisant 1 seul gaz : 
    1. Le brasage tendre, avec une température inférieure à 400 °C ;
    2. Le brasage fort, jusqu’à 700 °C ;
    3. Le soudo-brasage au-delà de 900 °C.

La préparation des métaux avant la soudure à la flamme

La préparation des éléments que vous souhaitez souder est capitale pour la réussite de votre réalisation. Toutes les impuretés doivent être nettoyées et décapées pour vous assurer qu’il ne subsiste pas de résidus gras. 

Par ailleurs, chaque pièce doit être préparée à l’aide d’un abrasif, comme de la toile émeri, de la paille de fer ou un tampon à récurer. Cela crée des microsillons dans le métal, ce qui permet :

  1. Dans le cadre d’un soudage autogène, que le métal des pièces à unir s’entrelace plus efficacement et plus profondément, une fois en fusion ;
  2. Dans le cadre d’un soudage hétérogène, que le métal d’apport se déploie par capillarité dans les sillons et élargisse le champ d’action de la soudure. 

Dans tous les cas, vous devez laisser un temps de repos suffisant pour que l’assemblage se refroidisse, afin d’être certain de sa robustesse. 

Les différents types de soudure à la flamme

1 — Le soudage autogène

Le soudage autogène utilise deux gaz : l’oxygène comme comburant et l’acétylène comme carburant. Il sert à souder deux pièces du même métal ou deux métaux possédant les mêmes caractéristiques physiques, notamment le même point de fusion. 

Le soudage autogène ne nécessite pas l’usage d’un métal d’apport en règle générale. Il est réalisé en chauffant les deux pièces à la flamme de chalumeau, jusqu’à ce que la température soit suffisamment élevée pour faire fondre les métaux et les unir.

Se passer de métal d’apport permet de travailler sur des pièces minces, sans provoquer de déformations en apportant de la matière supplémentaire. Toutefois, si les deux pièces possèdent des propriétés trop éloignées, il est possible de recourir à un métal d’apport qui compensera les différences et renforcera la soudure. Cet apport est également recommandé pour renforcer une soudure devant montrer une résistance plus importante que la moyenne. Le choix du métal d’apport dépend des métaux originaux à souder, ainsi que l’usage qui sera fait de la pièce soudée. 

2 — Le soudage hétérogène 

Le soudage hétérogène qui n’utilise qu’un seul gaz est appelé le brasage. Le procédé consiste à assembler deux pièces qui peuvent être d’un même métal ou de deux métaux différents. Ceux-ci ne sont pas fondus, mais scellés par un métal d’apport qui est fusionné et pénètre par capillarité dans les deux pièces. Les gaz les plus couramment utilisés pour la soudure à la flamme sont le propane et le butane.

Pour effectuer un soudage hétérogène de qualité, vous devez déposer une goutte du métal d’apport sur la jointure entre les deux pièces à souder. Les intervalles doivent être équivalents. Pour calculer la distance entre chaque goutte, multipliez par 20 l’épaisseur de votre métal. 

La goutte de métal d’apport doit être chauffée jusqu’à ce qu’elle s’étale (on dit qu’elle mouille). 

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