La soudure MIG et la soudure TIG

Guilbert Express

26 janvier, 2021
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Les points communs de la soudure MIG et TIG

La soudure MIG, comme la soudure TIG, sont des soudures à l’arc électrique. Il s’agit d’élever la température des deux pièces en acier à souder jusqu’à leur point de fusion, en utilisant un arc électrique qui est créé par une électrode et un apport en gaz. Les métaux sont parcourus par l’électricité, ce qui crée l’échauffement et engendre un bain de fusion. 

L’assemblage est protégé contre l’oxydation pendant la soudure et vous ajoutez un métal d’apport avec une baguette, afin de le renforcer (non obligatoire pour la soudure TIG). 

La soudure MIG 

La soudure MIG s’applique à toutes les structures en aluminium ou en acier, quelle qu’en soit l’épaisseur. Elle ne nécessite pas de poncer et nettoyer vos pièces préalablement. Votre pistolet à dévidoir est alimenté par une électrode métallique qui est conditionnée sous forme de bobine. Vous créez une protection autour de votre zone de soudure, grâce au gaz émis par votre pistolet. 

C’est également le gaz qui vous garantit une soudure en continu, c’est pourquoi la soudure MIG est rapide. Vous pouvez l’utiliser sur toutes les surfaces métalliques, y compris les matériaux les plus fins.

Une fois votre arc électrique obtenu, vous dévidez votre fil de métal d’apport à une vitesse constante, afin de l’incorporer dans le bain de fusion. Cela génère un cordon de soudure entre le métal des pièces à souder et le métal d’apport, placé sous protection gazeuse.

Vous modulez votre action en maîtrisant la vitesse de déroulement du fil de métal d’apport et le débit de gaz. Selon les travaux à réaliser, vous choisissez un diamètre de fil d’électrode plus ou moins important. 

La soudure TIG 

La soudure TIG est plus professionnelle, mais plus compliquée. Le résultat est aussi beaucoup plus esthétique. Vous pouvez l’utiliser sur tous les types de métaux, et notamment l’aluminium et l’acier. Vous avez la garantie d’obtenir une finition robuste et plus résistante à la corrosion. 

La soudure TIG apparaît comme un peu plus complexe. Le gaz utilisé est généralement l’argon et la soudure s’effectue sous protection de ce gaz inerte en utilisant une électrode non fusible. Néanmoins, avec le temps, l’électrode en tungstène s’émousse et il faut l’aiguiser, comme vous taillez un crayon. Elle doit donc être parfois changée.

La température de l’arc de soudure TIG s’élève entre 3 400 °C et 4 000 °C.

Les différences entre la soudure TIG et la soudure MIG

Pour les deux types de soudures, vous pouvez travailler de l’acier d’épaisseurs assez diverses et vous pouvez adopter toutes les positions. 

Avec la soudure MIG, vous soudez plus rapidement et les déformations sont limitées. Elle est plus simple et nécessite moins de formation pour la pratiquer. Par ailleurs, vous pouvez automatiser le procédé, le mode manuel étant assez difficile à prendre en main. La soudure MIG vous oblige à utiliser un métal d’apport, ce qui n’est pas obligatoire avec la soudure TIG. L’encombrement de la torche est assez important, ce qui peut vous compliquer la tâche. Vous devez prendre garde aux projections et bien vous protéger. 

Avec la soudure, TIG le travail est plus lent, mais vous aboutissez à un travail plus soigné et précis. C’est pourquoi il est préférable de l’utiliser pour toutes les soudures visibles et les éléments décoratifs. Vous devez cependant mieux préparer votre chantier et nettoyer consciencieusement vos pièces. C’est aussi le procédé le plus coûteux.